Le monde à l'envers
1980
Chaque année vient le printemps mais personne ne s'en étonne
C'est évident naturellement qui encore s'en émotionne
Car dans la fumée des villes,les fleurs se fanent et puis s'oublient
Elles ont la tâche difficile face au béton qui fleurit
C'est le monde à l'envers, ça ressemble à l'enfer
vivement qu'on l'enterre pour retrouver du vert
les vraies couleurs du temps, le rire des enfants
Courant à travers champ vers un nouveau printemps
Et puis vient le bel été saison de plénitude
mais dans les villes désertées c'est la morne platitude
Plus de blé à moissonner dans la tiède incertitude
de la pluie qui va tomber, merveilleuse servitude
Refrain
les couleurs annoncent l'automne, mais la ville est encore plus grise
Un tapis de de feuilles sur le sol retourne à la terre promise
mais aussitot elles s'envolent, elles n'ont pas d eplace ici
danbs la cité du pétrole seul le bitume est admins
L'hiver a endormi la nature, c'est le silence dans les champs
La neige comme une couverture protège du gel menaçant
mais dans les cités de voitures on se bat contre le blanc
On a en peut et on jure de le tuer sur le champ
Il n'y a plus de saison dans les villes climatisées
Parce qu'il n'y a pas d’horizon, on ne voit pas le temps passé
Printemps, été, automne, hiver, l'horloge s'est arrêtée
Sur une heure plutôt austère, celle de l'uniformité
Je dis tout de suite arrêtez!